Face à l'évolution de la réglementation mondiale en matière de protection de la vie privée, les organisations qui exercent leurs activités ou interagissent avec les consommateurs canadiens doivent garder une longueur d'avance. L'une des avancées récentes les plus importantes en matière de droit canadien de la protection de la vie privée est la loi québécoise n° 25, anciennement connue sous le nom de projet de loi 64, qui remanie le cadre provincial de protection de la vie privée et impose des exigences plus strictes en matière de protection de la vie privée. les informations personnelles est collecté, utilisé et sécurisé.
Qu'est-ce que la loi 25 du Québec
Adoptée en septembre 2021, la Loi 25 (Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels) modernise la législation québécoise sur la protection de la vie privée et l'aligne davantage sur les normes mondiales comme la RGPD de l'UE et la Californie CCPA/CPRASes dispositions seront mises en œuvre progressivement sur trois ans, les dates limites d’application les plus critiques arrivant en septembre 2023 et septembre 2024.
La Loi 25 du Québec apporte plusieurs améliorations importantes au cadre de protection de la vie privée de la province, notamment un renforcement des droits des personnes à la vie privée et de nouvelles obligations pour les responsables du traitement des données. Ces exigences comprennent l'obligation de maintenir des politiques de confidentialité claires, de réaliser des évaluations des risques et des impacts sur la vie privée, et de fournir des notifications rapides en cas de violation de données.
Loi 25 du Québec contre LPRPDE
Loi 25 du Québec et LPRPDE (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques) sont deux lois canadiennes sur la protection de la vie privée, mais elles diffèrent considérablement en termes de portée, d'application et de modernisation. La LPRPDE est une loi fédérale qui s'applique aux organisations du secteur privé dans la majeure partie du Canada et établit des normes de base en matière de protection de la vie privée pour la collecte, l'utilisation et la divulgation de renseignements personnels dans le cadre d'activités commerciales. En revanche, la loi québécoise n° 25 est une loi provinciale qui introduit des exigences plus strictes et plus complètes pour les organisations exerçant leurs activités au Québec ou traitant des données de résidents du Québec. La loi n° 25 exige un consentement clair et éclairé, des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée et la transparence du processus décisionnel automatisé, et impose des sanctions beaucoup plus lourdes en cas de non-conformité que la LPRPDE. Bien que la LPRPDE soit actuellement en cours de révision en vue d'une modernisation (par l'intermédiaire du projet de loi), CPPA), le Québec a déjà mis en place un cadre plus proche du RGPD, se positionnant ainsi comme un leader en matière de réglementation de la protection de la vie privée au Canada.
À qui s’applique la loi 25 ?
La Loi 25 du Québec, anciennement connue sous le nom de Projet de loi 64, a une portée étendue qui dépasse largement les frontières organisationnelles traditionnelles. Contrairement à certaines lois sur la protection de la vie privée qui ne s'appliquent qu'à certains secteurs ou à certaines tailles d'organisation, la Loi 25 vise à protéger les renseignements personnels de tous les résidents du Québec, peu importe qui traite leurs données. Cela comprend les entreprises du secteur privé et les institutions publiques.agences gouvernementales, établissements d'enseignement et autres organismes publics), les organisations à but non lucratif et les particuliers agissant à titre professionnel (prestataires de soins de santé, conseillers juridiques, professionnels de la finance ou agents immobiliers)
Il est important de noter que la loi est de nature territoriale. Son applicabilité dépend du lieu de résidence de la personne dont les données sont traitées, et non de l'organisation. Cela signifie que même si votre entreprise est située à l'extérieur du Québec, ou même à l'extérieur du Canada, vous êtes assujetti à la Loi 25 si vous traitez des renseignements personnels de résidents du Québec. Cette portée étendue renforce l'objectif de la loi de défendre et de faire respecter le droit à la vie privée des personnes dans toute la province.
Exigences de la loi 25 du Québec
Voici les aspects les plus importants que les entreprises doivent comprendre :
1. Consentement et transparence
Les entreprises doivent obtenir le consentement clair, libre et éclairé des individus, en particulier lors de la collecte de données sensibles. Consentement Les politiques de confidentialité doivent être détaillées et spécifiques à chaque finalité d'utilisation des données. De plus, elles doivent être facilement accessibles et décrire clairement les pratiques de traitement des données.
2. Évaluations des incidences sur la vie privée (EIVP)
La loi 25 exige que les organisations mènent Évaluations de l'impact sur la vie privée dans certaines situations, comme la collecte, l’utilisation, la divulgation ou la suppression de renseignements personnels, l’acquisition, le développement ou le lancement de nouvelles technologies ou de nouveaux systèmes d’information, le transfert de renseignements personnels à l’extérieur du Québec et la prise de décisions automatisées à l’aide de données personnelles.
Une évaluation doit inclure des informations relatives à :
- La sensibilité des informations
- Le but et les utilisations de l'information
- Les mesures de protection des données
- La juridiction où les informations sont partagées et le cadre juridique applicable
3. Droits des personnes concernées
Les droits des personnes concernées par la loi 25 sont très similaires à ceux du règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'UE.
Les droits des personnes concernées au Québec comprennent :
- Droit d'accès
- Droit de corriger les informations inexactes
- Droit à l'effacement
- Droit de retirer son consentement
- Droit de restreindre le traitement
- Droit de demander la portabilité des données
- Droit d’être informé et de s’opposer à la prise de décision automatisée.
Les équipes chargées de la confidentialité doivent répondre dans les 30 jours suivant la réception de la demande, mais il existe une possibilité de prolongation dans certaines circonstances.
4. Notification de violation
La loi 25 oblige les organisations à informer la Commission d'accès à l'information (CAI) et les personnes concernées de violations de données, tel que accès non autorisé des renseignements personnels qui pourraient présenter un « risque de préjudice grave ».
En vertu de la loi 25, les organisations sont tenues de signaler rapidement toute violation dès qu’elle se produit et de conserver des enregistrements détaillés de tous les incidents de sécurité.

5. Minimisation et conservation des données
Les organisations détruisent en toute sécurité les données devenues inutiles. Elles doivent être conservées uniquement le temps nécessaire et utilisées à des fins légitimes. De plus, elles doivent tenir un inventaire des données et un calendrier de conservation.
6. Gouvernance et responsabilité
La Loi 25 exige la nomination d'un responsable de la protection de la vie privée. En l'absence de nomination, le PDG sera par défaut considéré comme responsable de la protection de la vie privée. Ce responsable est chargé de superviser des activités de conformité spécifiques, telles que : Exécution du DSAR, signalement de violation de donnéeset en effectuant des évaluations d’impact sur la vie privée.
D’un point de vue de gouvernance, la loi exige la tenue de registres des activités de traitement des données, ainsi que la mise en œuvre de politiques internes et de programmes de formation des employés.
7. Prise de décision automatisée
Lorsqu’elles utilisent l’IA ou des algorithmes pour prendre des décisions ayant un impact significatif sur les individus, les entreprises doivent informer ces derniers, fournir la justification de la décision et leur donner le droit de contester le résultat.
Loi 25 Sanctions en cas de non-conformité
Les sanctions prévues par la loi 25 sont substantielles :
- Les amendes administratives peuvent atteindre jusqu'à $10 millions CAD ou 2% du chiffre d'affaires mondial, selon le montant le plus élevé.
- Les sanctions pénales peuvent aller jusqu'à $25 millions CAD ou 4% de revenus mondiaux pour les violations graves.
- Un particulier peut exercer son droit d'action privé pour intenter une action en justice contre les organisations qui enfreignent la loi. Les dommages et intérêts sont fixés à un minimum de 1 TP4T1 000 par personne. De plus, les particuliers peuvent intenter une action collective en justice par le biais d'un recours collectif.
Comment BigID contribue à la conformité à la loi 25
BigID aide les organisations à relier les points entre les données et l'IA pour la sécurité, la confidentialité, la conformité et Gestion des données d'IABigID est une plateforme d'intelligence de données de premier plan qui aide les organisations à découvrir, gérer et protéger les données personnelles et sensibles dans l'ensemble de leur écosystème. Voici comment BigID contribue à la conformité à la Loi 25 du Québec :
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BigID utilise l'apprentissage automatique avancé et l'IA pour découvrir et classer les informations personnelles et sensibles sur des sources de données structurées et non structurées pour aider les organisations à comprendre quelles données elles possèdent et où elles résident, à identifier les données sensibles et réglementées et à garantir des cartes et des inventaires de données précis et complets.
2. Évaluations des incidences sur la vie privée (EIVP)
BigID fournit des flux de travail pour la réalisation d'analyses d'impact sur la protection des données (PIA) automatisées et d'évaluations d'impact sur la protection des données (DPIA), ce qui facilite l'évaluation des risques associés aux nouveaux projets, la documentation de la conformité et le partage des évaluations en interne ou avec les régulateurs selon les besoins.
3. Gestion du consentement et des préférences
Grâce aux intégrations et aux API, BigID permet un suivi granulaire du consentement sur l'ensemble des sources de données et des systèmes, des mises à jour et une visibilité sur l'état du consentement des utilisateurs, ainsi que la gestion des préférences des utilisateurs sur toutes les plateformes pour garantir la conformité avec les normes de transparence et de consentement de la loi 25.
4. Respect des droits des personnes concernées
BigID rationalise DSR (Demande de la personne concernée) avec des flux de travail de bout en bout qui traitent la découverte de données personnelles pertinentes, permettant une extraction, une rédaction et une livraison faciles des données, et prenant en charge les droits d'accès, de correction, de suppression et de portabilité.
5. Gestion des risques et des violations
BigID aide à détecter les comportements de données à risque et prend en charge la proactivité notation des risques, des alertes de risque automatisées pour les modèles d'accès inhabituels ou les violations de politique, et des flux de travail d'incident et de violation rationalisés pour se conformer aux règles de notification de violation de la loi 25.
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BigID contribue à faire respecter conservation des données, minimisation, et des politiques de gouvernance grâce à une gestion du cycle de vie des données basée sur des politiques, étiquetage et marquage des données, et l’intégration avec les outils de sécurité et de confidentialité existants.
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