Protection des données est devenue un enjeu crucial dans notre monde interconnecté. À mesure que la technologie évolue et que les données personnelles deviennent un bien précieux, les gouvernements du monde entier adoptent des lois pour assurer la confidentialité et la sécurité des informations des individus. En Suisse, la loi suisse sur la protection des données (LPD) constitue un cadre solide conçu pour protéger les droits des citoyens en matière de données et établir des lignes directrices pour une gestion responsable des données. Dans cet article, nous examinons les principales caractéristiques de la LPD suisse et la comparons à la législation suisse. GDPR, et son importance dans la préservation de la vie privée au cœur de l’Europe.
Fondation pour la protection des données historiques
La LPD suisse s'appuie sur une riche histoire de lois sur la protection des données en Suisse. Ses origines remontent à la première Loi fédérale sur la protection des données remontant à 1992, lorsque la technologie, la sécurité des données et la confidentialité n'étaient pas encore introduites dans la vie quotidienne des citoyens suisses. Le Parlement suisse rédigé une nouvelle version du Loi fédérale révisée sur la protection des données (revFADP) le 25 septembre 2020 — une refonte complète de la loi sur la protection des données. Le Conseil fédéral suisse (Bundesrat) a révisé la loi pour renforcer les droits des consommateurs concernant leurs données et aligner les normes suisses de protection des données sur l'évolution des réglementations de l'Union européenne, telles que la Règlement général sur la protection des données (RGPD) tout en préservant le cadre juridique unique de la Suisse.
Ce changement législatif s’accompagne de plusieurs obligations pour les entreprises et sera pleinement appliqué le 1er septembre 2023 sans aucun délai de grâce.
LPD suisse contre RGPD
La LPD suisse s'applique aux entités publiques et privées qui traitent des données personnelles sur le territoire suisse, indépendamment de la nationalité ou de la localisation des personnes concernées. La LPD suisse et le RGPD partagent des principes communs concernant le traitement des données personnelles. Ceux-ci incluent les principes de transparence, de limitation des finalités, de minimisation des données, d'exactitude, de limitation de la conservation et de sécurité. Les deux réglementations soulignent la nécessité du consentement éclairé, des droits individuels et de la responsabilité dans le traitement des données.
Il est important de préciser que les autorités fédérales suisses se sont inspirées du règlement général sur la protection des données de l'UE pour jeter les bases de la LPD, mais il existe des différences et des similitudes importantes entre les deux lois sur la protection des données.
- Base juridique : Une différence majeure entre le RGPD et la LPD suisse réside dans la base juridique définie pour les opérations de traitement des données. Le droit suisse n'exige pas de base juridique pour traiter des informations, mais un consentement explicite est requis pour le profilage à haut risque ou simplement pour le traitement de données sensibles.
- Informatique: La nouvelle DPA exige un registre de chaque opération de traitement de données, similaire à GDPR Article 30 qui nécessite de documenter un registre des activités de traitement (RoPA).
- Minimisation des données : À l'instar du RGPD, la minimisation des données est inscrite dans la LPD suisse comme un principe clé du traitement des données. Elle impose aux organisations de collecter et de traiter uniquement les données personnelles pertinentes, nécessaires et proportionnées à la finalité poursuivie.
- Consentement et droits sur les données : Les deux règlements soulignent l’importance d’obtenir consentement explicite des personnes concernées pour les activités de traitement des données. Les personnes disposent d'un droit d'accès, de rectification et de suppression de leurs données personnelles en vertu de la LPD suisse et du RGPD. Cependant, les exigences en matière de consentement et les droits individuels varient, reflétant les approches nuancées de chaque réglementation.
- Transferts de données transfrontaliers : Le RGPD offre un cadre plus complet pour réglementer les transferts transfrontaliers de données. Il fixe des exigences strictes pour le transfert de données personnelles vers des pays hors UE, garantissant que ces pays offrent un niveau adéquat de protection des données. La LPD suisse, quant à elle, offre plus de flexibilité, autorisant les transferts fondés sur le consentement individuel, des mesures de protection telles que les clauses contractuelles types (CCT) ou d'autres fondements juridiques.
- Notifications de violation de données : Il existe de légères différences entre le RGPD et la LPD suisse en matière d'obligations de signalement. En vertu de la LPD, une notification rapide n'est requise que lorsque l'incident présente un risque élevé. Il doit alors être signalé à l'autorité compétente. Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT)La DPA n'impose pas de délai strict pour signaler une violation, alors que, dans le cadre du RGPD, il existe un délai de 72 heures pour signaler une violation.

Responsabilité, application de la loi et autorités réglementaires
- Autorités de régulation : Le RGPD désigne des autorités de contrôle dans chaque État membre de l'UE pour veiller au respect et à l'application du règlement. En Suisse, Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) est responsable de l'application de la LPD suisse. Le PFPDT collabore avec d'autres autorités suisses et des organismes internationaux pour garantir une protection efficace des données. Il veille au respect de la loi, enquête sur les violations de données et est habilité à infliger des amendes et des sanctions en cas de non-respect. Les sanctions peuvent être lourdes, ce qui renforce le sérieux des obligations en matière de protection des données.
- Délégué à la protection des données (DPD) : En vertu de la LPD, les organisations effectuant des traitements de données à grande échelle ou sensibles sont tenues de nommer un délégué à la protection des données. Ce délégué veille au respect des lois sur la protection des données, fournit des orientations sur les activités de traitement des données et sert de point de contact pour les particuliers et les autorités réglementaires.
- Pénalités et amendes : Sous le GDPRLes organisations qui enfreignent le règlement s'exposent à de lourdes amendes pouvant atteindre 41 TP3T de leur chiffre d'affaires annuel mondial. Les sanctions prévues par le RGPD visent l'entité juridique ou l'organisation, tandis que la LPD suisse sanctionne les personnes physiques responsables de la protection des données au sein de l'organisation. La LPD suisse impose également des sanctions en cas de non-conformité, mais adopte généralement une approche plus proportionnelle, tenant compte de facteurs tels que la taille et les ressources de l'organisation.
Comment BigID se conforme à la loi suisse sur la protection des données
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- Évaluations efficaces de l'impact sur la vie privée (PIA/DPIA) : Créez facilement des flux de travail et des cadres transparents pour les évaluations d’impact sur la vie privée (PIA) afin d’estimer le risque associé à l’ensemble de l’inventaire des données.
- Surveiller les transferts de données : Suivez les transferts de données transfrontaliers et créez des politiques pour appliquer les exigences de résidence et de localisation des données.
- Réponse simplifiée en cas de violation : Identifiez avec précision les personnes concernées, respectez les délais de notification des violations et accélérez la réponse à l'enquête pour vous conformer pleinement.
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